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Dē amīcitiā

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Nous sommes en 44 : César est assassiné aux ides de mars ; Cicéron sera assassiné l’année suivante. Mais c’est aussi l’année où il écrit, outre les Philippiques, quelques-uns de ses plus importants ouvrages philosophiques : Dē senectūte, Dē amīcitiā, Dē officiīs.
Le second, dont nous livrons ici une nouvelle édition est presque autant un livre d’histoire qu’un livre de philosophie morale : il est entièrement ancré dans la réalité romaine de la fin de la république, entre Scipion Emilien et les Gracques. C’est pourquoi notre annotation concerne avant tout les innombrables personnages historiques évoqués. On y découvre de l’intérieur la façon dont l’aristocratie romaine a pu vivre la fin d’un certain âge d’or.
Notre édition, ponctuée de frais et macronisée, est pourvue de titulī de notre cru qui doivent en favoriser la lecture apertō librō. Indiqués en couleur et récapitulés dans une table des matières (capita rērum), ils constituent un véritable chemin de lecture pour une œuvre dont le mouvement est beaucoup plus ferme et logique qu’on ne l’affirme généralement.
L’annotation linguistique se limite à quelques constructions difficiles : le style cicéronien est, par essence, le style classique décrit par les grammaires. On a cependant veillé à ce que les rares mots absents des Mots Latins de Fernand Martin soient traduits, de sorte qu’on pourra lire ce livre en évitant de se perdre dans le Gaffiot.

Nouvelle bibliothèque antique 15€