Au mois de janvier, pour célébrer le dieu des portes et des passages, Janus, les Romains sacrifient un bélier. La divinité qui prête son nom au premier mois de l’année est ambiguë, représentée souvent avec deux visages collés par les cheveux, à l’image de l’année qui commence et dont nul ne sait si elle sera bonne ou mauvaise.
Nous voici, de même, à nous demander de quoi 2017 sera faite, si les surprises seront bonnes ou mauvaises, avec, en bouche, l’arrière-goût de tristesse que laisse toujours une année qui s’en va.
Amis des Classiques, sans forcer Janus, soufflons-lui des idées et commençons l’année par la joie des découvertes, celles que ne cessent de faire les archéologues du musée d’Arles. Il y eut les trésors du Rhône.
Il y eut le buste de César, celui dont le directeur du musée nous a raconté que le premier ministre chinois, Li Keqiang, avait tenu à venir observer un éventuel air de famille.
Trève de plaisanterie, il y eut surtout les peintures jaillies de la terre du site de la Verrerie, dont l’une d’entre elles est apparue sous nos yeux.
© M.-P. Rothé, MDAA, CD13 / Inrap.
Marie-Pierre Rothe nous raconte, dans un entretien et un film exclusifs, l’émotion de ces découvertes. Julien Boislève, son collègue, nous invite à découvrir l’étonnante discipline de toichographologue, ou comment faire du gout du puzzle un métier.
Amis des Classiques, pas de pessimisme : les nouveautés ont toujours la saveur exaltante de l’inconnu et de la découverte !