Amis des Classiques, célébrons !
Célébrons le grand Molière qui il y a 400 ans voyait le jour pour donner du sourire et de l’intelligence à la langue française. Parmi ses innombrables traits de génie, il y a le fait de s’être inspiré de l’Antiquité avec respect et liberté. Jean-Baptiste Poquelin n’a pas eu à faire des études très poussées de latin et de grec pour adorer l’Antiquité. Pourquoi ? Mais parce que « c'est une chose indubitable, que la Grèce et l'Italie, sont les Mères de toutes les sciences, et les inventrices de tous les beaux Arts : et c'est dans elles aussi que la Comédie, a reçu le plus d'éclat et le plus de gloire, et qu'elle a été suivie, avecques le plus d’ardeur » écrit-il dans ses Œuvres, VI, 2, p. 25, 1756. Les œuvres de l’Antiquité ont aussi ceci de bon que l’on peut abondamment les copier sans qu’il s’agisse de plagiat, mais de réécriture : voilà peut-être là la marque d’un classique. Aujourd’hui, depuis longtemps et pour longtemps, Molière est un classsique. Il est même un auteur « scolaire » et c’est tant mieux : grâce à lui, chaque année des collégiens de tout bord apprennent avec le sourire ce qu’est un harpagon, un hypocrite ; un sosie ou un amphitryon.
Amis des Classiques, célébrons Molière, Molière passeur d’Antiquité !
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