Bienvenue au Parc !
Chaque semaine, un ou deux hypokhâgneux, du groupe de latin débutant, vous livrent leurs impressions, et rien que leurs impressions, sur l’apprentissage du latin : élève déjà initié ou totalement novice, chacun souhaite les partager, avec son lot d’imprécision et de fulgurance.
Les Romains levaient le pouce (d’ailleurs, nous ne savons pas !), certains jettent des tomates au jury, nous, au lycée du Parc, quand nous aimons, nous faisons « pschittttt ».
C. L.-G.
Semaine 7
Après avoir corrigé les exercices sur les démonstratifs, et qu’une élève a récupéré son trieur oublié sur un banc dans la cour (ah, la fatigue… vivement le week-end !), nous les laissons de côté pour le retour des vacances, et passons au travail sur les conjugaisons pour, je cite, « s’aérer la tête, se reposer » : nous jonglons donc entre troisième, troisième mixte et quatrième conjugaison, présent, imparfait et futur… quand tout à coup, ô joie ! Encore des démonstratifs ! Cette gymnastique mentale finie, nous passons à la traduction d’un court passage du De Amicitia de Cicéron, une charmante réflexion sur l’importance de l’amitié ! Rendez-vous jeudi pour la correction !
Dernière séance avant les vacances, la fatigue se ressent, les esprits sont ailleurs mais le latin n’a pas dit son dernier mot ! À chaque séance nous nous demandons quel sort va nous être réservé... Quatrième, cinquième déclinaison peut-être ?... ou ces fameux pronoms démonstratifs !
Rien de tout cela, aujourd’hui, nous étudions les pronoms personnels. Me, mei, mihi... « Tous les mêmes », sommes-nous tentés de dire, et pourtant... tellement différents lors de la traduction d’un texte. Nous sommes face à de nouvelles difficultés, nouveaux défis lors de chaque cours. Grâce à ces exercices, notre esprit devient agile. Cette singulière gymnastique demande de l’endurance mais qu’importe, nous sommes des adversaires de taille. Rien ne nous effraie, pas même ses illustres auteurs. Tels des latinistes confirmés nous traduisons tour à tour Cicéron, Sénèque ou encore Auguste ! Et ainsi, s’écoulent les heures de latin... La prochaine fois ne sera que dans quinze jours néanmoins, nous devons persévérer et ne pas oublier de nous entraîner... tel un gladiateur, le latiniste se doit de garder le rythme... Les déclinaisons n’ont qu'à bien se tenir !
Nous vous disons « pschitt » et à la semaine prochaine !
Brune H812 et Alexandra H812