Bienvenue au Parc ! Chaque semaine, un ou deux hypokhâgneux, du groupe de latin débutant, vous livrent leurs impressions, et rien que leurs impressions, sur l’apprentissage du latin : élève déjà initié ou totalement novice, chacun souhaite les partager, avec son lot d’imprécision et de fulgurance. Les Romains levaient le pouce (d’ailleurs, nous ne savons pas !), certains jettent des tomates au jury, nous, au lycée du Parc, quand nous aimons, nous faisons « pschittttt » !
La correction d’exercices a ponctué notre début de leçon de latin parmi lesquels se trouvait un texte de Cicéron, un extrait de son traité philosophique De Senectute. Dans ce dernier, Cicéron, alors retiré de la vie politique, met sur papier ses pensées sur la vieillesse à l’aune de sa mort. Il réfléchit notamment sur la différence de désir que l’on ressent étant jeune et âgé et écrit : « Adulescentes nimis desiderant ; senes satis amoris saepe habent et multum sapentiae » ( Les jeunes gens désirent fortement ; les vieillards ont souvent assez d’amour et possèdent beaucoup de sagesse.) Son schéma de pensée se poursuit sur la sérénité de l’âme lorsque l’on ne désire plus ayant acquis un certain âge. Ces réflexions montrent la contemporanéité que peut observer un auteur antique au travers d’écrits.
Nous vous disons « pchitt » et à la semaine prochaine !
Antoine, H812