Bienvenue au Parc ! Chaque semaine, un ou deux hypokhâgneux, du groupe de latin débutant, vous livrent leurs impressions, et rien que leurs impressions, sur l’apprentissage du latin : élève déjà initié ou totalement novice, chacun souhaite les partager, avec son lot d’imprécision et de fulgurance. Les Romains levaient le pouce (d’ailleurs, nous ne savons pas !), certains jettent des tomates au jury, nous, au lycée du Parc, quand nous aimons, nous faisons « pschittttt » !
“Le latin, c’est comme les maths”.
Voici la réflexion que je me suis faite ce jour-là, le nez plongé dans mon cahier de latin. Certes, je vous l’accorde, cette réflexion semble étrange (voire blasphématoire) venant d’une élève en A/L et elle ferait certainement grincer des dents certains de mes camarades. Néanmoins, ce jour-là, la leçon sur l’imparfait et le futur passifs du Subjonctif s’apparentait plus à de la torture qu’à une partie de plaisir. Pour mon esprit embrouillé, décliner lego, is, ere au futur passif était aussi limpide que les dérivés ou les fonctions polynômes du second degré, c’est-à-dire tout sauf clair.
Toutefois, au-delà de la torture neuronale, le latin et les maths se ressemblent sur un autre point : en effet, comme pour les mathématiques, faire du latin devient extrêmement agréable une fois que la leçon est comprise, le vocabulaire maîtrisé et la logique acquise. Il n’y a rien de plus jouissif que de voir une suite de mots étrangers et inarticulés finalement former un ensemble cohérent et sensé !
Ainsi, si la séance de latin de cette semaine a débuté sur un brouillard, des paupières lourdes et un cerveau tournant au ralenti, elle s’est conclue sur une éclaircie et des neurones stimulés !
ሁሉም ደህና ነው በጥሩ ሁኔታ ያበቃል ! (Tout est bien qui finit bien !)
Nous vous disons « pchitt » et à la semaine prochaine !
Layla, H812