Le Latin au Parc – Saison 9 Semaine 3

Cursus Latinus sur la deuxième déclinaison

Ça vient sûrement du fond de ma poitrine
De parler si bien d’un passé lointain 
(Quoiqu’il s’agisse du cours de cette semaine-là…)
Il était une fois mon cours de latin…
Quand l’abîme appelle l’abîme
C’est alors qu’Audaces Fortuna Juvat

Le tableau remplit de vocabulaire,
Comme un millier de poinçons dans le firmament ;
Étoiles brillantes, formant des mots sur ce ciel blanc.
Le latiniste en perd son latin ;
Voyageur, il se laisse guider sur le chemin de la grammaire. 

Puisqu’on croit qu’ex nihilo nihil,
Je veux être aut Caesar, aut nihil !
Carpe diem, tel sera ma devise ;
On ne parlera latin plus seulement à l’église !

Gaffiot, je contemple ta grandeur,
Viens au secours de mon cœur !

En offrande, je t’ai apporté des roses blanches ;
Je ne sais si ça te suffira pour faire un échange.
Moi, simple mortel, je n’oserai t’en demander tant,
Juste que tu retiennes les vents pour un temps.

Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Qu’à cela ne tienne, je serai un félon chevalier !
De ma plume affûtée, je traduirai !
Car si vis pacem, para bellum…

Ils disent partout "morituri te salutant"
Franchement ce n’est pas ce qui me tente
Vade retro sententiae antiquae !
Peu à peu le sens apparaît…

Je triomphe enfin ! Veni, vidi vici ! 
Sic transit gloria mundi…
Et puisque alea jacta,
Je termine… acta est fabula !

Post Scriptum à ceux qui se demandent :
« Le latin ça sert à quoi ? »
Peut-être à délirer poétiquement de vous à moi !

Samuel, H812