Le Latin au Parc – Saison 9 Semaine 7

Après avoir vécu maintes aventures auprès de Quintus et d'Archimède, l'un éborgné par son ami et battu par ses enseignants, l'autre ayant donné sa vie pour préserver ses cercles dans le gravier, les latinistes néophytes s'apprêtaient à affronter à leur tour une terrible épreuve...
Suite à un regrettable accident ayant touché le professeur rival de notre fabuleuse classe, nos camarades, Laizé de leur prof, ont envahi notre classe, nous forçant à l'Exode vers une sombre salle de DS !

Cet espace clôt, muni d'îlots isolés, nous troubla en nous arrachant à nos fou-rires rituels et conviviaux lors de versions acharnées. La cérémonie mystique des passations de photocopies fut dévoilée à nos nouveaux camarades, qui furent, il faut le dire, assez déroutés par le temps nécessaire à cette distribution.

Madame Laizé, princeps de cette soixantaine de Laizénistes et Poulichenistes mêlés par la fortuna, tint bon jusqu'au deuxième clairon, en Pythie du savoir des IIIème et IVème conjugaisons.
Comme à notre habitude, notre magistra enthousiasmée nous annonça la correction jusqu'à la phrase VIII, mais nous allâmes à notre désarroi jusqu'à la phrase XIV. C'est que le souffle divin s'empare souvent d'elle et se traduit par un élan enflammé qui n'a cure de la lenteur de traduction de ses discipuli.

Bien que venant d'horizons différents, le latin nous a réunis par une même ardeur érudite, et nous conviâmes ces plébéiens (pour lesquels nous nous sommes pris d'affection) à prendre part à notre prochaine Ecclésia, deux jours plus tard, car après tout, "homines sumus".

Et comme toujours, pshutèze Vara !

Louise et Mahé H812