Bienvenue au Parc !
Sous la houlette de leur enseignante, Christelle Laizé-Gratias un ou deux hypokhâgneux, du groupe de latin débutant, vous livrent leurs impressions, et rien que leurs impressions, sur l’apprentissage du latin : élève déjà initié ou totalement novice, chacun souhaite les partager, avec son lot d’imprécision et de fulgurance.
Les Romains levaient le pouce (d’ailleurs, nous ne savons pas !), certains jettent des tomates au jury, nous, au lycée du Parc, quand nous aimons, nous faisons « pschittttt ».
Semaine 3
Après plus de trois semaines de latin, je suis confrontée à une douloureuse évidence : adjectif épithète, COD, COS... ; tout le b.a.-ba de la langue française normalement acquis depuis la très lointaine primaire est à revoir. Avec le latin, on réapprend les bases du français ! Le latin, c'est aussi fredonner ses airs préférés en y incrustant les déclinaisons et bien d'autres moyens mnémotechniques parfois quelque peu étonnants pour l'entourage non-latiniste. Cette semaine, nous avons abordé l'imparfait et le futur de l'indicatif qui semblent jusqu'ici plutôt simples. Nous avons aussi corrigé les exercices à faire dont les fameuses "Sententiae antiquae" et parmi les adages des célèbres Sénèque et Cicéron, une pépite de la littérature latine vue une des semaines précédentes : "Cur non basio te, Philaeni ? Calua es. Cur non basio te, Philaeni ? Rufa es. Cur non basio te, Philaeni ? Lusca es." (Martial)
Nous vous disons « pchitt » et à la semaine prochaine !
Maëlle H811