Chaque semaine, un hypokhâgneux du Lycée du Parc, du groupe de grec confirmé (ils se font rares…) ou du groupe des débutants (ils sont un peu plus nombreux…) vous livre ses impressions, et rien que ses impressions, sur les déclinaisons, les conjugaisons, le vocabulaire et la syntaxe…en toute décontraction !
Vendredi dernier, nous avons commencé le cours sur les aoristes, mot qui fait trembler d'appréhension les hellénistes débutants que nous sommes. Notre professeur nous ayant prévenus que les choses commençaient à se corser (comme si tout ce que nous avons appris depuis le début de l'année était simple) nous n’en menions pas large. C’est ainsi que nous avons découvert avec délices les joies de l'aoriste, qui furent à la hauteur de nos attentes : aoristes athématiques sigmatiques, aoristes thématiques, verbes dont le radical se termine par une occlusive qui provoque un allongement compensatoire de la voyelle, et évidemment les fameux verbes contractes. Et tout ceci à l'actif, au moyen, à l'infinitif, et au participe, sinon ce n’est pas drôle ! L’aoriste grec correspond au passé en français, et se traduit par le passé simple ou composé lorsqu’il est conjugué, sinon il exprime simplement le sens pur du verbe. Nous n'avons fait qu'effleurer la complexité de l'aoriste, mais nous allons continuer pas à pas notre apprentissage de ce qui fait (selon notre professeur) le charme de la langue grecque... Certes, celui-ci peut sembler quelque peu aride à première vue, mais une fois qu’on en a compris les subtilités, il est extrêmement gratifiant de parvenir à traduire des textes que nous étions incapables de comprendre en début d’année, et très enrichissant de découvrir de plus près cette culture incroyable !
Marguerite H812
Nous vous disons « pschitt » et à la semaine prochaine !