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Bienvenue au Parc !
Chaque semaine, un ou deux hypokhâgneux, du groupe de latin débutant, vous livrent leurs impressions, et rien que leurs impressions, sur l’apprentissage du latin :
élève déjà initié ou totalement novice, chacun souhaite les partager, avec son lot d’imprécision et de fulgurance. Les Romains levaient le pouce (d’ailleurs, nous ne savons pas !), certains jettent des tomates au jury, nous, au lycée du Parc, quand nous aimons, nous faisons « pschitt !» C. L-G
Semaine 1
La rentrée commence : premier cours, cours de latin. Pas de quoi sauter de joie, me suis-je dit, comme nombre de mes camarades : le latin c’est une langue morte. Une langue que nous sommes forcés d’apprendre et de suivre pendant 4h par semaine pour pouvoir choisir notre filière l’année prochaine. Ô naïveté de la jeunesse ! Une fois sortie de ce cours je n’oserai plus jamais dire cela ! En effet, la première chose que nous a apprise notre professeur (mis à part que le latin est la plus belle langue du monde), ce sont les liens directs qu’entretiennent les langues vivantes avec cette langue morte. Toute une cartographie dont j’ignorais jusque-là l’existence s’est dévoilée sous mes yeux : le français, l’italien, l’espagnol, le polonais… J’y retrouvais toutes les langues que je connaissais de plus ou moins près.
Maintenant je sais pourquoi il faut estimer et connaître cette langue : c’est parce qu’elle est toujours présente dans notre langage quotidien et qu’elle nous permet de mieux appréhender la langue des autres, c’est-à-dire, d’une certaine façon, leurs représentations du monde.
Nous vous disons « pschitt ! » et à la semaine prochaine !
H812 Éléonore
Semaine 2
Nous avons été initiés dans un premier temps aux déclinaisons latines et nous nous sommes familiarisés avec les différents cas. Ce fut l’occasion d’une révision des bases de la grammaire française : nous avons rapidement pris conscience que l’apprentissage du latin était indissociable d’une bonne maîtrise de la langue française. Nous avons ensuite eu une leçon sur la première déclinaison, couplée à une autre qui concernait la première conjugaison. Nous avons bien sûr commencé par le présent de l’indicatif et l’impératif. Nous avions là juste assez de connaissances pour tenter de traduire nos toutes premières phrases latines : Labor me uocat « le travail m’appelle », mone me « préviens-moi », ou encore nihil me terret « rien ne m’effraie » ! Le vocabulaire nous a été donné et nous étions préparés grâce à de petits exercices préalables qui consistaient à conjuguer ou décliner un mot.
Nous vous disons « pschitt ! » et à la semaine prochaine !
H812 Alice