Chaque semaine, un hypokhâgneux, du groupe de grec confirmé (ils se font rares…) ou du groupe des débutants (ils sont un peu plus nombreux…) vous livre ses impressions, et rien que ses impressions, sur les déclinaisons, les conjugaisons, le vocabulaire et la syntaxe…en toute décontraction !
En ce huitième mois d’apprentissage, nous quittons peu à peu notre statut de « grands débutants » et commençons à connaître un peu de grec.
Les progrès se ressentent à mesure que nous découvrons la conjugaison, les déclinaisons et la syntaxe grecque. Après le présent, qui nous apparaissait à première vue aussi incompréhensible qu’insurmontable, nous découvrons désormais le parfait. Et ce qui nous effrayait à nos débuts, au temps où nous essayions de mémoriser l’alphabet, nous apparaît de plus en plus familier.
En ce mois d’avril nous traduisons des textes, de plus en plus complexes. Et découvrons toujours davantage de morphologies que nous tentons d’apprivoiser.
Bien sûr restons prudents, le grec nous résiste encore et la version peut faire peur. Elle nous met à l’épreuve lorsqu’elle multiplie les propositions. Elle nous piège en s’éloignant de notre syntaxe française que nous pensons maîtriser parfaitement. Enfin, elle n’est pas familière de notre concordance des temps.
Il faut donc persévérer, adopter l’esprit des grecs anciens pour déchiffrer ce code, de moins en moins obscur lorsque l’apprentissage est régulier. C’est là, je crois, la clé.
Rien n’est plus satisfaisant que lorsque, face à un texte, nous reconnaissons ses formes, nous comprenons sa construction jusqu’à saisir son sens, toujours accompagnés de notre fidèle Bailly, aussi dense qu’utile, qui nous permet de lire Xénophon ou Eschyle...
Nous vous disons « pchitt » et à bientôt !
Kenza, H811