Chaque semaine, un hypokhâgneux, du groupe de grec confirmé (ils se font rares…) ou du groupe des débutants (ils sont un peu plus nombreux…) vous livre ses impressions, et rien que ses impressions, sur les déclinaisons, les conjugaisons, le vocabulaire et la syntaxe…en toute décontraction !
J’ai récemment retrouvé dans un de mes carnets, la description d’un événement remarquable auquel j’ai assisté. J’ai décidé de vous en faire part ici, voici ce que j’avais noté :
Je dis qu’à midi, la chaleur s’étale autour des pieds des voyageurs présents dans l’autobus. J’affirme voir un voyageur au visage stupide et au long cou, un chapeau sur la tête. Je pense qu’un voyageur le bouscule parce que je l’entends se languir en plaintes interminables. Il est alors nécessaire pour lui de s’asseoir, et c’est ce qu’il fait.
Un peu plus tard, j’aperçois le même olibrius conversant avec un camarade qui, je pense, lui tient à peu près ces mots : « Il faut que tu ajoutes un bouton à ton pardessus. »
Maintenant que j’ai appris à employer la proposition infinitive, tout ça je peux le dire en grec.
C’est en faisant du grec qu’on devient helléniste...
Nous vous disons « pchitt » et à la semaine prochaine !
Matias, H811
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