Chaque semaine, un hypokhâgneux, du groupe de grec confirmé (ils se font rares…), vous livre ses impressions, et rien que ses impressions, sur les déclinaisons, les conjugaisons, le vocabulaire et la syntaxe… en toute décontraction !
J’aime beaucoup le grec.
Je ne parle pas de notre cher voisin à la contrition maastrichtienne, dont je ne connais de la culture que ce pauvre bougre qu’on voit parfois le samedi soir sur le canal 1er de notre système télévisuel moribond, et le tzaziki, ils en ont fait une fois à la cantine.
Je veux dire le grec ancien.
La langue dans ce qu’elle a de plus pur, avec son étrange vitalité, son hégémonie passée, les nuances subtiles d’habitudes et de valeurs que l’on ne saisit qu’à force d’affrontements névralgiques avec ceux qui par leurs mots de jadis nous éloignent pour un temps de notre peur païenne de la mort, et puis les petites bédés dans Hermaion pour apprendre la proposition infinitive, ça j’aime bien.
Louenn H811
Nous vous disons « pschitt » et à bientôt !