Chaque semaine, un hypokhâgneux du Lycée du Parc, du groupe de grec confirmé (ils se font rares…) ou du groupe des débutants (ils sont un peu plus nombreux…) vous livre ses impressions, et rien que ses impressions, sur les déclinaisons, les conjugaisons, le vocabulaire et la syntaxe…en toute décontraction !
Apprendre le grec par le rire.
En classe préparatoire littéraire, l'apprentissage du grec ancien est aussi exotique que de trouver un gladiateur en tenue de soirée. Les déclinaisons semblent être un défi digne des douze travaux d'Hercule, surtout la troisième, qui se cache dans les coins les plus reculés du cerveau, prête à surgir au moment le plus inopportun. Les élèves, plus perdus que Jason sans sa toison d'or, tentent de démêler les mystères de la grammaire grecque avec autant de succès que Sisyphe essayant de faire rouler son rocher jusqu'au sommet sans qu'il redescende. Les noms, les verbes et les adjectifs se mélangent dans un chaos linguistique digne d'une tragédie grecque, mais avec une dose supplémentaire de comédie. Les professeurs, tels des dieux de l'Olympe, observent avec amusement les tentatives désespérées de leurs étudiants de conjuguer des verbes récalcitrants. Et au milieu de ce spectacle, la troisième déclinaison devient le héros improbable de cette farce linguistique, défiant toute logique et toute compréhension. En fin de compte, l'hypokhâgne enseigne que même dans le monde antique, le rire était peut-être la meilleure façon de surmonter les défis.
Anouk H812
Nous vous disons « pschitt » et à la semaine prochaine !