Plantages, intuitions malheureuses et autres fausses bonnes idées de nos illustres ancêtres.
« Vous êtes sûr ?
– Mais oui ! Regarde, ça tient ! De toute façon, nous ne pouvons emprunter ni la mer, ni la terre. Et je te l’ai dit : je ne resterai pas un jour de plus à la merci de ce tyran Minos.
– Tout de même, père. Si vous n’aviez pas construit cette vache en bois et aidé la reine Pasiphaé à s’accoupler avec le taureau blanc…
– La pauvre femme était sous l’emprise de Poséidon. Mais là n’est pas la question : enfile ces ailes et prépare-toi au grand saut !
– Vous êtes sûr que c’est bien solide ?
– Puisque je te le dis ! J’ai tout collé avec de la cire !
– De la cire ?
– Oui, de la cire. Parfaitement ! C’est solide, la cire ! Bon, allez, arrête de discuter. Tu me fatigues, Icare. »
Quelques battements d’ailes plus tard…
Il faisait une chaleur écrasante, ce jour-là.
Ups ! Id iterum faciebam