Chroniques anachroniques – Feuilleton astral 11 : le Sagittaire

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Et si nous passions l’année à parcourir le zodiaque ? À chacun son signe !
Ramenés à Basse Époque d’Égypte par les voyageurs, nos signes du zodiaque évoquent séparément des concepts utilisés dans la symbolique égyptienne. Ces signes apparaissent dès le Moyen Empire (XXI-XVIIIe s. avant notre ère) regroupés comme ornement de plafond ainsi qu’à l’intérieur des couvercles de sarcophage, répartis autour de la figure de Nout (la voûte céleste), reprenant la distribution des mois selon le calendrier des anciens Égyptiens.
Notre zodiaque des magazines féminins en est l’héritier direct.

 

Image : Feuilleton astral 11 - Le Sagittaire
Médaillon de la façade du narthex de la Basilique de Vézelay

 

S’il est associé, en tant que signe de feu, au Bélier (puissance viscérale) et au Lion (puissance volontaire), le Sagittaire reprend la fonction protectrice et apotropaïque du Scorpion. Il s’agit de l’image du roi triomphant qui poursuit de ses traits une bête sauvage, scène de chasse qu’on retrouve dans l’imagerie pharaonique et monarchique en Europe. À basse époque, le Sagittaire apparaît même sous l’aspect d’un centaure ailé, arc bandé et flèches en mains, prêt à décocher ses traits. Il représente, en quelque sorte, le maître du Pays poursuivant le mal.

Les natifs du Sagittaire sont dans le mouvement, ont des instincts nomades et des réflexes vifs. C’est un signe qui représente un moi sublimé, spirituel, qui redonne espoir, confiance en soi et communique. Le Sagittaire pointe vers le haut et recherche l’idéal : tel Néron (15 décembre 37 de notre ère) qui, se rêvant en artiste, ne départ pas au milieu des Sagittaires !

Après tout, ce sont des flèches !

 

Christelle Laizé et Philippe Guisard

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